La "Tunisie en Avant" propose des solutions à la crise politique
Le mouvement "La Tunisie en Avant" a appelé, lundi, à parfaire l'organisation des prochaines échéances nationales, à commencer par l'élaboration d'une loi électorale à laquelle doivent participer les forces nationales qui soutiennent le processus du 25 juillet.
Le parti d'éviter les décisions unilatérales et les erreurs qui pourraient mettre à mal tout le processus et ouvrir la porte aux spéculations.
Dans une déclaration, le conseil élargi de son secrétariat général, réuni durant le week-end, le parti juge urgent le règlement des dossiers de corruption, d'assassinats et d'envoi des jeunes combattre dans les zones de conflits. Il a mis en avant, dans ce sens, le besoin d'une justice équitable, indépendante et loyale.
La Tunisie en Avant appelle, également, à la nécessité de hâter l'application de certains articles de la constitution par la promulgation de décrets-lois, en attendant l'élection des conseils programmés à l'instar de la Cour constitutionnelle, le conseil supérieur e la Magistrature et le conseil supérieur de l'éducation et de l''enseignement.
Au niveau économique, le parti considère que trois choix sont à l'origine de l'échec du système d'avant le 25 juillet 2021 le surendettement, l'augmentation des taxes et impôts et la compression du budget alloué aux services sociaux.
Et d'ajouter que la solution réside dans la restitution des fonds spoliés et l'institution de l'impôt sur la grande fortune. Le parti recommande, aussi, de resserrer le contrôle des contrebandiers et des spéculateurs et d'appliquer, dans l'immédiat, l'article de la constitution relatif à la criminalisation de l'évasion fiscale.
Sur le plan social, le parti propose d'encourager les jeunes à s'établir à leur propre compte et de lancer les concertations sur la création d'un Fonds du chômage conformément aux accords conclus dans le cadre de l'Organisation Internationale du Travail.